Le sous-sol granitique émerge de la mer Manche de m’anière abrupte, dressant sur la côte nord-ouest ses belles falaises. Un climat réputé rude transforme le bocage en landes à callunes, sur des bassins versant courts, où les ruisseaux font offices de fleuves côtiers, relativement préservés. Leurs embouchures escarpées autorisent la colonisation par les grands migrateurs à peu d’entre eux, les truites fario sauvages ont le champ libre …

Rapidement en se tournant vers l’est, le terrain penche vers la baie de Seine, le bocage séculaire reprend ses droits et les rivières fraîches et vives se déploient en éventail : vers le Nord et Cherbourg, c’est la Divette; plein Est pour la Saire, alors que la Douve s’arque, hésite en direction du suf, avant qu’on ne la retrouve, transfigurée dans le Marais. En plus de la truite, Douve, Saire et Sinope redécouvrent qu’elles sont également propices aux Saumons.

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